Depuis quelques années, les soucis féminins font l'objet d'un regain d'intérêt et notamment en ce qui concerne le syndrome prémenstruel, phénomène connu depuis des temps immémoriaux, qui était classé comme maladie imaginaire en 1843 : on parlait alors de "mélancolie de la menstruation".
Grâce au Dr Robert Franck en 1950, ce syndrome fut reconnu et les travaux de recherche commencèrent.
Il est caractérisé par un ensemble de modifications et l'exacerbation de manifestations physiques et psychiques. Ces symptômes surviennent de façon régulière et cyclique, précédent la venue des règles et cessent en même temps ou après l'arrivée de celles-ci.
On distingue les troubles suivant :
- Irritabilité, humeur dépressive, sentiment de désespoir, dévalorisation
- Anxiété, crise de larmes, tension nerveuse, saute d'humeur, tristesse
- Colère, hypersensibilité, augmentation des conflits, repli sur soi
- Diminution de l'intérêt pour les activités habituelles, sentiments d'être débordée, perte de contrôle
- Perte d'énergie, fatigue ou hyperactivité, manque de concentration, hypersomnie ou insomnie
- Modification de l'appétit, envie impérieuse de certains aliments
- Tension des seins, migraines, douleurs articulaires, rétention d'eau, prise de poids, ballonnement, douleur dans la zone abdominale et pelvienne
- Trouble de la libido (en baisse ou en hyperactivité)
- Éruptions cutanées (acné)
- bouffées de chaleur, sueurs nocturnes
Selon les femmes, ces symptômes sont plus ou moins sévères, avec des troubles isolés ou associés entre eux. Ces derniers résultent d'une rupture de l'équilibre oestroprogestatif avec une dominance ou au contraire une déficience de l'une ou de l'autre hormone. Le déficit ou l'excès va entraîner les différentes modifications citées ci-dessus.
Le terrain, la diathèse de naissance, les multiplies stress sensoriels, émotifs et psychologiques, les carences minérales et vitaminiques peuvent perturber le fonctionnement complexe du système de régulation hormonale de l'axe hypophyso-ovarien, contrôlé par l’hypothalamus.
Les traitements hormonaux recommandés par les autorités de santé sont en effet bénéfiques pour certaines personnes, mais beaucoup de femmes ne les tolèrent pas, ou ne désirent pas les prendre (pour cause de contre-indication au TSH par exemple). Pour ces dernières, des solutions existent, parmi lesquelles la Phytothérapie et l'approche Phyto-nutritionnelle qui reposent sur l'association de plantes oestrogène-like et progestérone-like (c’est à dire qui miment l’oestrogène et la progestérone). En complément, L’Aromathérapie, l'Homéopathie, la Nutrithérapie et les conseils hygiéno-diététiques constituent également des solutions naturelles d’une grande aide pour les femmes.
